La malveillance et les incivilités sont de plus en plus fréquentes au sein des copropriétés entraînant une demande en hausse des installations de systèmes de vidéosurveillance. En quoi consiste cette solution ? Quelles sont les précautions à prendre sachant que le respect de la vie privée des résidents reste une priorité.

Pour lutter contre les vols ou les dégradations dans les espaces communs, tels que les halls d’entrée, les parkings, le local vélos ou poubelles, les caves et autres pièces techniques ou inoccupées, de plus en plus d’immeubles s’équipent de caméras de vidéosurveillance. L’objectif est aussi de contrer les incivilités, une priorité pour de nombreux copropriétaires. En effet, à l’heure actuelle, la demande de vidéosurveillance ne répond pas forcément à des problématiques d’insécurité, mais plutôt d’incivisme. Les résidents veulent comprendre pourquoi il y a des détritus jetés n’importe comment dans les locaux poubelles, pourquoi les portes restent ouvertes, pourquoi les colis sont volés… « L’ascenseur est également un espace clos dans lequel les tags et les dégradations se multiplient. Pourtant, il suffit d’y installer une petite caméra anti-vandale, résistante aux chocs, avec un enregistrement directement dans la caméra ou déporté dans un enregistreur placé dans un local sécurisé pour dissuader les contrevenants », ajoute Sébastien André, product manager en sécurité chez Comelit. La démocratisation de la pose de caméras permet de répondre à toutes ces problématiques. « Notre ressenti chez Protel est que les gens acceptent désormais mieux le fait d’être filmés », explique Stéphane Lamara, l’un des deux dirigeants associés de la société. « Jusqu’à il y a encore une dizaine d’années, l’installation de caméras de vidéosurveillance dans les copropriétés posait un débat quasi philosophique ; ce n’est plus le cas maintenant. On constate beaucoup moins de réticence de principes, mais c’est probablement dû au fait que les règles se sont très largement précisées et qu’il existe beaucoup de garde-fous mis en place par la réglementation », poursuit Mathieu Mialaret, directeur métier chez Foncia.
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