Aimer à ce point la copropriété n’est pas chose courante. Et pourtant, Patricia Adriao fait partie de ces inconditionnels puisqu’elle travaille pour les copropriétés depuis l’âge de 15 ans. Retour sur une passion dont elle a fait son métier.
Portugaise d’origine Patricia Adriao est arrivée en France à l’âge de 15 ans. Fille de gardienne d’immeuble, elle a tout de suite compris les rouages de la vie collective et s’est intéressée à ce secteur. Ne parlant pas Français et devant faire un stage pour sa classe de 3e, sa maman a demandé au syndic de son immeuble s’il pouvait prendre sa fille. C’est ainsi qu’elle a fait ses premiers pas dans un monde qu’elle n’a plus jamais quitté.
Engagée pour ses copropriétaires
Elle a continué sur cette voix en allant chaque été et à chaque petites vacances chez le même syndic, le cabinet Berard à Paris dans le 17e arrondissement tout en continuant ses études, un bac pro comptabilité puis un BTS d’assistance de gestion PME PMI. D’année en année, elle s’est perfectionnée en français et comme elle est volontaire, elle a appris sur le tas le métier de gestionnaire de copropriété. « Ce que j’aime dans ce métier, c’est que l’humain est au centre de tout, que l’on ne fait jamais la même chose chaque jour et que l’on apprend continuellement. Je me compare souvent à un médecin généraliste de l’immobilier. Je traite tous les sujets (comptabilité, gestion, travaux, juridique…) », explique Patricia Adriao. Nommée assistante de copropriété chez Berard, elle est partie chez Évidence à Courbevoie quand le cabinet a été racheté par Nexity. Ce dernier souhaitait la garder mais Patricia Adriao préférait rester dans de petites structures à taille humaine pour toucher à tout et apprendre toutes les ficelles du métier comme la gestion de sinistres ou celle des travaux car, dit-elle, « dans les grands groupes ces tâches sont généralement sous-traitées ». Très impliquée dans son métier de gestionnaire et pour ses copropriétaires qu’elle qualifie de « petite famille », Patricia Adriao travaille toujours à 100 à l’heure et s’engage à 100 % pour ses copro.
Une rencontre inédite
Elle a quitté le cabinet Évidence racheté lui aussi par Nexity. Restant fidèle à ses principes et à sa ligne de conduite, elle a rejoint Dreux Gestion où elle a été nommée principale de copropriété et faisait office de second quand son patron était absent. Très vite elle a été repérée par un fils de gardien, lui-même Portugais. Une coïncidence qui va la mener dans une aventure humaine incroyable. Antonio Pinto, co-créateur du néo syndic Bellman a débauché Patricia Adriao car il a tout de suite vu en elle un énorme potentiel, avec des compétences professionnelles évidentes, une volonté de changer l’image que les Français ont des syndics et son souhait de faire sans cesse évoluer son métier de gestionnaire. C’est ainsi qu’elle a rejoint la Start-up Bellman car elle aime le challenge.
Un contrat sans engagement
Bellman est le premier syndic de copropriété à proposer un contrat sans engagement. La qualité de leur prestation doit être la seule raison pour laquelle une copropriété reste cliente. « Nous mettons le client au centre de notre métier, explique Patricia Adriao. Nous ne sommes pas qu’une « boîte mail » mais de vrais sachants avec de multiples compétences. Nous communiquons beaucoup avec nos copropriétaires et sommes très réactifs, tout en transparence. Le digital permet de s’affranchir de certaines tâches chronophages. Nous pouvons déléguer la partie administrative au service « On boarding », le service commercial « recrute » de nouvelles copropriétés et le customer support répond aux demandes courantes de nos clients. Tout ce temps gagné nous permet de nous consacrer à notre cœur de métier qu’est la gestion de la copropriété. Avec cette expérience professionnelle, je rencontre des personnes (ingénieurs, CEO…) que je n’aurais jamais côtoyées, c’est une grande chance car nous nous entraidons en permanence ». Le syndic Bellman propose à ses clients un forfait « all inclusive » décidé au départ avec la copropriété, sans surprise de surcoût, quel que soit le nombre de visites ou le nombre de dossiers à traiter pour sa copropriété. Nous n’avons pas de facturation supplémentaire, insiste Patricia Adriao, même si finalement l’immeuble demande davantage de travail. Et si finalement par contrat la copropriété avait signé pour six visites annuelles et que nous n’en faisons que quatre et bien nous les remboursons du trop-perçu ». Le cabinet Bellman envoie chaque année à ses copropriétés une demande d’évaluation de la gestion de leur gestionnaire. En fonction de sa note, le gestionnaire touchera un bonus plus ou moins élevé. Une motivation supplémentaire sympathique et motivante.