Choisir un contrat d’entretien adapté pour ses ascenseurs

Réglementairement, les visites de maintenance d’un ascenseur doivent avoir lieu toutes les six semaines. En fonction de l’ancienneté des installations et du contexte d’utilisation, plusieurs solutions de contrat d’entretien sont possibles.

Le choix d’un contrat d’entretien est d’abord lié à l’ancienneté des installations. Logiquement, un équipement neuf ou récent n’impose pas les mêmes niveaux d’intervention qu’un appareil plus ancien. Un ascenseur récent peut se contenter d’un contrat basique, un équipement plus ancien nécessite en général d’intégrer des clauses plus étendues. Il existe plusieurs types de contrats de maintenance pour les ascenseurs. Un contrat sera différent, entre un ascenseur neuf ou très récent, et un ascenseur âgé de 30 à 50 ans ou plus. Néanmoins, le contrat, le plus minimal soit-il, doit toujours comporter un certain nombre de points incontournables, comme la liste des pièces qui doivent être remplacées dans le cadre du forfait et la liste des prestations à effectuer lors de la visite annuelle : nettoyage de la cuvette, du toit de la cabine, de la machinerie, vérification de la poulie de traction, du limiteur de vitesse et du système de parachute… Le prestataire désigné doit également neuf visites réglementaires par an, soit une visite toutes les six semaines, ainsi que deux visites semestrielles destinées à la vérification des freins et des câbles. «Les deux visites semestrielles ainsi que la visite annuelle sont incluses dans les 9 visites, tient à préciser Romain Laurent, directeur général adjoint chez Euro Ascenseurs. En réalité c’est un programme de maintenance sur 9 visites qui est proposé. Chaque visite comporte son lot de tâches récurrentes (Vérification du fonctionnement des boutons, de l’éclairage de l’arrêt à niveau de la bonne ouverture et fermeture des portes etc.) et spécifiques à réaliser (contrôle des câbles 2 fois par an, Essai parachute 1 fois par an etc.)».