Représentant 367 syndics de copropriété, l’Observatoire des charges de copropriété de la FNAIM du Grand Paris a analysé plus de 82 305 lots soit 2 891 immeubles à Paris. Après une première légère baisse des charges de copropriétés en 2019, elle s’accélère en 2020.
Le chauffage, l’énergie et les combustibles connaissent la baisse la plus importante (367,41 €/lot en 2020 vs 401,98 €/lot en 2019 soit – 8,6 %). Cela s’explique par une année particulièrement douce en température, surtout l’hiver. L’eau est le second compte qui enregistre une baisse significative (236,76 €/lot en 2020 vs 256,06 €/lot en 2019 soit -7,54 %). S’en suivent les assurances (106,19 €/lot en 2020 vs 113,15 €/lot en 2019 soit -6,15 %), les contrats de maintenances (ascenseurs…) (139,70 €/lot en 2020 vs 146,49 €/lot en 2019 soit -4,64 %), les impôts et taxes (74,81 €/lot en 2020 vs 76,65 €/lot en 2019 soit -2,4 %) et les frais d’administrations et honoraires (268,43 €/lot en 2020 vs 269,25 €/lot en 2019 soit -0,31 %). En ce qui concerne les postes en hausse, le compte de l’électricité est celui qui augmente le plus entre 2019 et 2020 (132,18 €/lot en 2020 vs 118,02 €/lot en 2019 soit +12 %). À noter que les frais d’affranchissement connaissent également une forte augmentation de +7,40 %. Les frais de personnel sont en hausse de +1,74 % et les autres honoraires et frais (67,28 €/lot en 2020 vs 66,75 €/lot en 2019 soit +0,79 %) ont légèrement augmenté. Olivier Princivalle, président-adjoint de la FNAIM du Grand Paris et syndic de copropriétés, déclare : « Le compte 621 qui comprend la rémunération du syndic, les débours et les frais postaux, est en hausse. Cette augmentation s’explique par la hausse des frais postaux. En effet, compte tenu du contexte sanitaire, plusieurs AG exceptionnelles ont eu lieu. Ainsi les copropriétaires ont été convoqués 2 à 3 fois au cours de l’année. Concernant, les frais de personnel, leur hausse est d’abord conjoncturelle et liée à l’année 2020. En effet, les gardiens d’immeuble ont continué leur activité pendant le confinement, ne bénéficiant pas du chômage partiel ».