L’interdiction de louer des biens en étiquette G entre en vigueur au 1er janvier 2025 et au 1er janvier 2028 pour les étiquettes F et pourtant les copropriétés concernées ne sont pas toutes en action vers la rénovation énergétique globale de leur immeuble. Pourquoi un tel retard ?
Il semblerait que 35 % des copropriétaires seraient concernés par un diagnostic classé G ou F et que certaines copropriétés ne se seraient pas lancées dans l’aventure de la rénovation globale faute de financement adapté. Pourtant, l’ensemble des copropriétaires est sensible à l’état de leur copropriété mais ils sont inquiets quant au financement des travaux. D’ailleurs, le 23 juillet dernier, le rapport de la commission d’enquête du Sénat sur la paupérisation des copropriétés immobilières alertait sur la santé financière des copropriétés françaises et particulièrement sur la difficulté à financer leur mise aux normes énergétiques. Ce rapport annonce que sur environ 750 000 copropriétés en France, l’Agence nationale de l’habitat (Anah) estime que 150 000 seraient en difficulté. Ces propriétaires n’auraient ni les moyens de faire les travaux, ni les moyens de partir et demeurent propriétaires d’un mal-logement avec de graves conséquences sanitaires et sociales. Pourtant, l’État, les collectivités et les banques proposent de nombreuses options de financement pour la rénovation énergétique.
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