
Depuis bientôt cinq ans, entre Covid, évolution des modes de vie, inflation et incertitudes économiques, les Français sont devenus plus économes et plus attentifs à leurs factures d’énergie. La multiplicité des fournisseurs possibles, des argumentaires parfois difficiles à comparer… complique encore un peu plus la donne.
Sans verser dans le « c’était mieux avant », c’était en tout cas plus simple pour le consommateur. D’autant, que contrairement à la téléphonie, l’ouverture à la concurrence n’a pas vraiment fait baisser les tarifs du gaz et de l’électricité, bien au contraire. Pour rappel, c’est dans les années quatre-vingt-dix que le marché de l’énergie s’ouvre à la concurrence, l’Europe imposant une séparation entre production et distribution. C’est ainsi qu’EDF crée EDF Réseau Distribution, qui deviendra ERDF puis Enedis, et que GDF (devenu depuis Engie) lance Gaz de France réseau Distribution, devenu depuis GrDF. Dans les faits, Enedis et GrDF sont des producteurs d’énergie. Ils acheminent la plus grande partie de l’électricité et du gaz destinés aux consommateurs français. Ces sociétés gèrent également les réseaux, les relevés des compteurs et les facturations. À ne pas confondre avec leurs pendants EDF et Engie, fournisseurs historiques d’énergie, toujours largement majoritaires dans les foyers français, mais soumis depuis 2007 à la concurrence d’autres fournisseurs, une trentaine à ce jour. Le fournisseur d’énergie commercialise de l’électricité et/ou du gaz auprès des particuliers, des collectivités, des copropriétés, des entreprises… Il achète l’électricité ou le gaz qu’il fournit auprès du producteur, par exemple EDF pour l’électricité. Ces fournisseurs peuvent vendre de l’électricité, du gaz, voire les deux à la fois.
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