Aidés par l’évolution de la réglementation, les compteurs et répartiteurs de chauffage ont connu un développement important depuis une dizaine d’années. Avec le recul, les bilans varient de positifs à mitigés. Une fois encore, il importe de dépasser les discours de l’État et les arguments publicitaires des fabricants, afin de prendre les décisions les plus cohérentes en fonction du contexte.
L’individualisation des frais de chauffage laisse rarement indifférent. Elle génère des avis parfois très tranchés, justifiés ou non, d’autant que l’individualisation des frais de chauffage est une obligation. En théorie, avec la pose de compteurs ou de répartiteurs de frais de chauffage, la facturation se base sur la consommation réelle des occupants des différents appartements, ce qui limite les tensions avec ce que l’on constate parfois dans le cas des modes de répartitions traditionnelles. Cette démarche, évidente et simple dans le principe, est en fait plus complexe dans la réalité, les raisons sont multiples. En premier lieu, il faut avoir à l’esprit qu’on ne transforme pas une installation de chauffage collectif en système de chauffage individuel. En moyenne, seule la moitié des dépenses de chauffage peut réellement être individualisée. En effet, les éléments de chauffage liés aux parties communes : chaufferie, régulation, stockage de combustible, canalisations situées dans les parties communes, colonnes montantes… restent collectifs.
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